Mardi 10 juin, le président de l’Université Jean Monnet, Florent Pigeon, et son équipe, présentaient les grands axes pour le mandat 2025 – 2029. Budget, futur centre de santé, internationalisation, ou encore garantie d’un développement équilibré, feront partie des missions de cette équipe quasi identique à la précédente.
L’UJM entend rester attentive à l’émergence de l’IA dans ses activités pédagogiques. ©JT/ If Saint-Etienne
« L’Université Jean Monnet a une identité singulière, rappelait Florent Pigeon, président de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, lors de la conférence de presse de présentation de l’équipe présidentielle et du projet de mandat 2025-2029 organisée ce mardi 10 juin. Sur le site Lyon – Saint-Etienne, c’est la seule université pluridisciplinaire. Elle a une mission de chef de file sur le territoire ligérien ». Aux manettes de ce mandat, on retrouve Stéphane Riou, vice-président du Conseil d’administration chargé du développement et de la politique partenariale, Christelle Bahier Porte à la recherche, Alain Trouillet à la formation, l’international et l’Europe, Etienne Cornu aux moyens, et enfin Alexandra Leyrit, en charge de la réussite et la qualité de vie des étudiants.
Une équipe qui entend mener un projet de mandat construit autour de cinq axes : prioriser la réussite et la santé des étudiants, déployer une politique scientifique équilibrée, responsable et distinctive, intensifier une dynamique d’internationalisation pour tous, garantir un développement de l’UJM basé sur la confiance et le partenariat, et enfin promouvoir une gouvernance responsable et engagée.
Un budget déficitaire
A la rentrée 2024, Stéphane Riou l’annonçait : « Nous rencontrerons des difficultés pour boucler le budget, nous n’y arriverons pas. Il y aura probablement un déficit de l’ordre de 3 millions d’euros ». En cause ? La hausse du pont d’indice non compensée par l’Etat, et un surcoût énergétique de plus d’1,5 million d’euros. Huit mois plus tard, la situation s’est néanmoins améliorée.
« La difficulté, ça a été de boucler un budget avec une absence de visibilité (sans budget voté à l’échelle du pays, NDLR). Nous sommes déficitaires, c’est une première depuis 2017. Mais la situation s’est améliorée, la hausse du CAS pensions (cotisation retraite employeur, NDLR) étant finalement pris en charge par l’Etat, ainsi qu’une subvention pour charges de service public. En prévisionnel cela permet de réduire notre résultat déficitaire aux alentours de 2,9 millions d’euros ». Désormais, la structure fonctionne avec un fonds de roulement à 31 jours, qui lui permet toujours de faire un Plan pluriannuel d’investissement, mais en étant le plus juste possible.
Bientôt un centre de santé
Ainsi, quelques opérations d’investissement devront être reportées. Mais la majorité pourra être menée à bien. C’est notamment le cas du futur Centre de santé qui ouvrira cours Fauriel, au sein de l’ancien bâtiment Manufrance. Ce dernier sera entièrement opérationnel à la rentrée 2027 et ouvert à tous les étudiants.
Enfin, la faculté de médecine devrait se transformer en fac de santé. Une évolution statutaire qui vise à regrouper les formations médicales et paramédicales. Ainsi, seront intégrés les parcours d’infirmerie ou de kinésithérapie par exemple. Une évolution statutaire impulsée par la volonté d’avoir une approche globale du soin.