C’est un honneur qu’il a reçu « avec gratitude » a souligné le prince Albert II en montant à la tribune, ce mercredi après-midi, de la Woods Hole Oceanographic Institution, appelé à recevoir la médaille du Centenaire.
L’organisation américaine à but non lucratif, première au monde dédiée à la recherche, l’exploration et l’éducation dans le domaine des océans, a souhaité récompenser le Souverain pour ses engagements environnementaux. Et aux côtés de Peter de Menocal qui préside l’institution, c’est l’ancien Secrétaire d’État américain, John Kerry, très engagé dans les questions climatiques, qui est venu honorer le Prince rappelant, au micro de Monaco Info, son rôle de « pionnier » et le travail accompli.
L’institution se décrit comme la première organisation à but non lucratif au monde à investir dans la recherche, l’exploration et l’éducation dans le domaine des océans. Photo Michael Alési/Palais princier.
La voie de la science comme chemin
« Alors que la communauté mondiale se réunit à Nice pour se concentrer sur l’océan et son avenir, nous devons nous tourner vers les principes et le travail durable de la Woods Hole Oceanographic Institution comme une source de conseils plus que jamais qu’auparavant. En 2018, j’ai eu le plaisir de visiter vos installations et j’ai pu constater sur le site la qualité et la détermination de vos équipes », a souligné le Souverain en prenant la parole après avoir reçu sa distinction.
Comme un bilan sur les échanges en cours, il a relevé avoir constaté « une volonté, celle d’une majorité de nos concitoyens, conscients de la situation et prêts à s’engager dans l’action. Cette volonté s’est particulièrement manifestée le week-end dernier à Monaco, où nous avons organisé le Blue Economy and Finance Forum qui a révélé l’ambition et la possibilité de créer un nouveau paradigme de développement capable de réconcilier l’humanité avec la mer. Pourtant, nous sommes confrontés à un défi majeur. Un défi politique majeur qui découle de la diversité des agendas et des circonstances. Je ne connais qu’une seule façon de le relever, et c’est celle que je poursuis, comme vous, sur la voie de la science. »
Pour le Souverain, la prise de conscience passera par l’appui sur « une expertise rigoureuse et crédible et écouter ceux qui s’efforcent de mieux comprendre les phénomènes les plus complexes afin de nous permettre de trouver des solutions appropriées ».