Jill Pilet, à Paris, le 12 avril 2025. YOANN MARIN
En recherche, plus on répond à des questions, plus il y en a. C’est de cette certitude que Jill Pilet, 31 ans, puise son amour des sciences. Pour la chercheuse postdoctorante en oncologie pédiatrique, « rien de décourageant à ce schéma infini ». Son effervescence créative la suit depuis ses cours de biologie au lycée. Une interrogation principale, entêtante, sous-tend toutes les autres : si l’on regarde le vivant de plus près – de beaucoup plus près –, est-il possible de toujours mieux le comprendre ?
En 2024, Jill Pilet est devenue la première lauréate du prix de thèse Oberling-Haguenau, décerné par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, pour son travail sur la génomique des cancers pédiatriques du foie. Elle est ainsi l’un des visages publics de la fondation : jeune et femme dans un milieu scientifique plus masculin, elle porte une parole pour d’autres chercheurs juniors, perdus dans le « milieu aride » du postdoctorat.
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