Après sept années de capi­tanat en Laver Cup (2017−2024), Björn Borg et John McEnroe ont tiré leur révé­rence, et laisser la main à Yannick Noah et Andre Agassi. Pour cette édition se tenant du 19 au 21 septembre prochain, le nouveau capi­taine de la Team World pourra s’ap­puyer sur Tommy Paul, Taylor Fritz, Ben Shelton et Joao Fonseca. 

Invité de Tennis Channel, le kid de Las Vegas se réjouit de pouvoir compter sur la pépite brési­lienne. L’ancien numéro un mondial lui a dressé un portrait très flat­teur, en le compa­rant à Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. 

« Il a attiré mon atten­tion, il y a huit mois. Le regarder jouer, c’est fou. La puis­sance facile qu’il a sur ses deux coups, le mouve­ment, l’ath­lé­tisme. Il est aussi plus grand qu’on ne le pense, un peu comme Sinner, vous voyez ce que je veux dire ? J’ai vu que Sinner mesu­rait 1,88 m, et quand j’ai eu la chance de le rencon­trer, je me suis dit : non, non, non, non, il faut que tu changes ça. Tu fais plus d’1,90 m mec. C’est la même chose pour Fonseca, il peut générer le même mouve­ment et y injecter de la vitesse. C’est comme quand Alcaraz le fait, vous pouvez voir le rythme qui est injecté. Quand Fonseca le fait, on ne sait même pas ce qui arrive. Je suis le genre de personne qui n’a pas besoin d’at­tendre pour savoir ce qu’il voit. Je crois en son avenir. J’espère qu’il est équipé pour gérer, évidem­ment, le monde qui pèse sur ses épaules et la pres­sion qui va de pair avec les attentes. Mais tous les signes montrent qu’il est un vrai profes­sionnel et qu’il fait plus que son âge. Je crois en lui. Je veux être là, en personne, pour le voir affronter n’im­porte qui. »