Le nombre des victimes de l’accident d’un avion d’Air India à destination de Londres, avec 242 personnes à bord, qui a percuté des immeubles résidentiels, s’élève désormais à 260, ont annoncé les autorités indiennes. Néanmoins, un homme a survécu à ce crash. « C’est très rare, mais c’est arrivé. Les gens appellent ça des miracles, d’autres appellent ça la providence, d’autres appellent ça le hasard. C’est absolument impossible à prévoir, à imaginer et même ensuite, généralement, à expliquer », a déclaré Michel Polacco au micro de RTL.
Le journaliste spécialiste de l’aviation se pose néanmoins des questions sur le décollage de l’appareil : « Cet avion a décollé d’une piste de 3000 mètres et il n’en a utilisé que 1900. On peut se demander pourquoi ? (…) Un gros avion lourd comme celui-là, pour un long vol et donc chargé de carburant et de passagers, il a intérêt à prendre toute la piste plutôt qu’un bout de la piste. » Aussi, « le train d’atterrissage est sorti, ce qui n’est pas normal », a indiqué Michel Polacco. Et d’ajouter : « Il y a une accumulation de petits éléments qui, pour l’instant, nous interrogent. »
Il faudra désormais attendre les boîtes noires « pour d’entendre les liaisons, les conversations entre les membres d’équipage, les deux pilotes. Et puis l’enregistreur de données techniques qui nous permettra de lever le doute sur le fonctionnement des moteurs. »
Selon le journaliste, Air India est une compagnie « qui est en gros développement ». « C’est une bonne compagnie historiquement. Maintenant, elle est confrontée, comme quelques compagnies dans ces régions-là, à une croissance extrêmement rapide, ce qui peut avoir aussi une influence sur la manière dont les avions sont exploités, a-t-il ajouté. De plus, le commandant de bord et « expérimenté » avec ses 8.000 heures de vol.
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