Par

Hugo Hancewicz

Publié le

13 juin 2025 à 7h06

Une frénésie d’inscriptions. Il aura suffi de quelques heures, mercredi 11 juin 2025, pour que les 48 000 dossards du « HOKA Semi de Paris » 2026 disparaissent des écrans radars. Jamais l’épreuve parisienne n’avait affiché complet aussi vite. La plate-forme d’A.S.O. a vite basculé en file d’attente, avant de clore les ventes. Les 21,1 km les plus courus de l’Hexagone se tiendront le dimanche 8 mars 2026, confirmant leur rang de plus grand semi-marathon du monde.

Quand la passion a un prix

Le ticket d’entrée a pourtant grimpé à 84 euros, soit presque 4 euros par kilomètre – un montant nettement supérieur aux 60 euros environ demandés en « tarif First » lors de l’édition 2024, et bien au-delà de la moyenne nationale observée sur les semi-marathons tricolores (50 / 65 euros selon les organisateurs). Depuis 2022, le prix augmente d’environ 5 euros chaque année. L’inflation des coûts d’organisation et la popularité grandissante du running expliquent en partie cette flambée.

Pour les retardataires, quelques « dossards inoubliables », assortis d’un pack photos souvenir et d’une vidéo de sa course, restent disponibles à 129 euros.

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Au-delà de la performance, l’expérience

L’édition 2025 avait déjà battu un record de participation avec près de 48 000 partants. Signe des temps, 44 % des inscrits couraient alors leur tout premier semi-marathon, tandis que 14 % venaient de l’étranger, attirés par un tracé carte postale.

Mais cette ruée n’est pas isolée. Marseille-Cassis, l’EcoTrail de Paris ou même certaines courses de village écoulent désormais leurs quotas en quelques heures. Entre bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux, calendriers de plus en plus verrouillés et quête d’expériences « Instagram-compatibles », la demande explose, jusque dans les pelotons amateurs.

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Derrière les chiffres, l’organisation soigne le storytelling : ravitaillements gourmets, animation DJ sur la ligne verte, tee-shirt technique siglé HOKA, le nouveau sponsor de l’édition 2026, et médaille écoresponsable. De quoi justifier, selon les dirigeants, un tarif toujours plus élevé. Reste que pour nombre de coureurs, l’investissement pèse, entre le voyage, l’hébergement et l’équipement dernier cri qui peut doubler l’addition.

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