Entre 2005 et 2024, la concentration en particules fines a baissé de 55 % et celle de dioxyde d’azote de 50 %, selon Airparif, l’association indépendante qui surveille la pollution de l’air en Île-de-France. Il s’agit des polluants les plus nocifs pour la santé humaine.
La pollution de l’air causait dans la dernière décennie une perte moyenne de l’ordre de dix mois d’espérance de vie par adulte et était responsable de 10 à 20 % des nouveaux cas de maladies chroniques respiratoires, ainsi que de 5 à 10 % des pathologies cardio-vasculaires et métaboliques. Le nombre de décès prématurés liés à la pollution de l’air a baissé d’un tiers.
Ce résultat a été obtenu grâce « une combinaison de réglementations et de politiques publiques européennes, nationales et locales », affirme Airparif. La nouvelle est à prendre au sérieux au moment où les normes environnementales sont remises en cause par des propositions de loi portées à l’Assemblée nationale par la droite, l’extrême droite et même par le camp macronien.
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