Publié le 11 juin 2025 à 14:01. / Modifié le 11 juin 2025 à 18:39.
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Jusqu’où les enfants doivent-ils subir les choix de leurs parents? De cette interrogation, Sidney Lumet avait tiré en 1988 A bout de course, un film magnifique dont l’aura n’a fait que croître depuis sa sortie. Il est l’une des sources d’inspirations de Baya Kasmi pour Mikado, comme il le fut déjà en 2013-2014 pour La Belle Vie (Jean Denizot) et Vie sauvage (Cédric Kahn). Dans tous ces films, il est question de parents qui ont entraîné leurs enfants dans une vie marginale plus «libre» mais exigeant d’un autre côté vigilance et sacrifices. Jusqu’au jour où l’un des enfants aspire à autre chose, révélant une injustice qui avait échappé à ses géniteurs.
Dans Mikado, le couple formé par Michaël (Félix Moati) et Laetitia (Vimala Pons) vit depuis des années sur les routes dans son camping-car. Un été, dans le Var, une bizarre double panne les amène à s’installer quelque temps sur le domaine de Vincent (Ramzy Bedia), un enseignant. Ce qui s’annonce comme une parenthèse bienvenue dans cette vie nomade commence toutefois à bouleverser l’équilibre familial dès lors que Nuage, leur aînée, se prend à rêver d’une vie «normale» comme celle de Théa, la fille elle aussi adolescente de leur hôte.