Le 20 août 1980, Joe Dassin meurt à l’âge de 41
ans. Le chanteur très apprécié par les Français laisse
alors derrière lui
deux fils, Jonathan et Julien. Ces derniers ont décidé de
suivre les traces de leur père. L’aîné est devenu chanteur et aime
reprendre les chansons célèbres de son papa. Julien produit des
spectacles en l’honneur de la mémoire de Joe Dassin.

Mais apparemment, les deux frangins vivent leur vie chacun de
leur côté. Pour nos confrères du Figaro, le
fils aîné du chanteur indique avoir entendu parler de son frère
lorsqu’il a sorti son livre, Il était une fois nous deux, Joe
Dassin mon père, publié aux éditions de L’Archipel. 

Les fils de Joe Dassin ne se parlent plus et ne parviennent pas
à échanger

Pour le quotidien, il fait alors des confidences très étonnantes
: « J’ai découvert son livre par hasard lorsque l’éditeur nous a
confondus », explique-t-il. “À deux, on serait plus fort.
Nous n’avons pas résisté de la même façon aux
intempéries”. Ainsi, ils ne leur arrivent jamais de
se recueillir ensemble sur la tombe de leur père. Une situation
bien difficile à vivre.

Invité sur les ondes de RTL,
Julien Dassin est aussi revenu sur l’image qu’il a eu de son
papa, lui qui est décédé alors qu’il n’était âgé que de quelques
mois : « Je n »ai jamais pu appeler mon père
‘Papa' », regrette-t-il. 

Julien Dassin se confie sur son
enfance, lui qui a perdu son père, lorsqu’il avait cinq mois

Et pour Julien Dassin, son nom de famille a parfois été dur à
porter : « Quand on le porte, on se doit d’être au moins à la
hauteur. Parce que tout le monde vous observe, vous compare ».
Toutefois, il est conscient que son héritage artistique est bel et
bien présent : « On a quelque chose à faire perdurer et à
respecter. Ce nom est tellement puissant, il est au-dessus de
plusieurs générations », dévoile-t-il.

Et c’est en pratiquant le même Art que son père, que Julien
Dassin a pu se rapprocher de son père : « La musique m’a
rattrapé très vite (…) Je fais le tour du monde avec ses
chansons. Je partage mon père avec le public, il n’est pas
qu’à moi. Les gens cherchent forcément des comparaisons alors qu’il
n’y a pas de comparaison à faire », dit-il.