Par

Rédaction Elbeuf

Publié le

11 juin 2025 à 18h01

« On ne savait pas trop où on allait. » À l’heure de faire le bilan, les organisateurs des premières  24 h de tatouage, à Caudebec (Seine-Maritime), devaient bien admettre qu’ils ne savaient pas où placer le curseur, pour cette première édition.

Ils ont démarré le samedi 7 juin 2025, à 12 h, et terminé le dimanche 8 juin à la même heure… en débordant même un peu, tant la demande était importante.

Forte affluence

Ce projet un peu fou, au départ, « n’était pas gagné d’avance », comme le soulignait dimanche midi Bryan, l’un des perceurs du groupe.

La suite les a vite rassurés, puisqu’en dépit d’averses rebutantes, l’affluence n’a jamais cessé de se renouveler, dans la rue Petit fermée à la circulation pour l’occasion et dans les locaux de Snow Ink Tattoo. Un succès à la hauteur du phénomène de société qu’est devenu le tatouage.

Casser une certaine image

« Un phénomène qui méritait un coup de flash sur notre métier, qui mérite une image plus grande, plus belle, et plus en rapport avec la réalité », abondait Djetta, un tatoueur.

Ces 24 h non-stop ont participé à répandre cette image, avec des tatoueurs qui exercent leur art dans la lumière, sur un fond musical, avec du matériel high-tech et dans une hygiène irréprochable, voire clinique.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Les clients et les curieux, eux, appréciaient aussi de pouvoir questionner et dialoguer avec les professionnels.

De 16 à 82 ans !

« Il y avait tous les âges puisque nous avons tatoué un jeune de 16 ans et une dame de 86 ans », rembobine Tapena, un autre tatoueur. En discutant avec ces clients, il apparaît que leurs motivations sont très différentes.

Certains considèrent le tatouage comme un embellissement de leur corps, d’autres comme un lien social, d’autres comme une thérapie…

Côté comptable, Bryan indique au nom de l’équipe des perceurs qu’une centaine de piercings ont été réalisés dans ces 24 h. Pour les tatouages, tout n’avait pas encore été comptabilisé, puisque des rendez-vous courraient encore après la fermeture des 24 h.

Après ce défi relevé et ce succès, l’équipe ne peut que rééditer son challenge en visant raisonnablement plus haut et en envisageant cette fois… les 36 h non-stop !

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.