Max Verstappen estime qu’il n’aura pas les moyens de lutter contre McLaren à Montréal et assure se focaliser sur Ferrari et Mercedes dans la lutte pour le podium.
En dépit de ses succès lors des trois précédentes éditions de l’épreuve québécoise, le Néerlandais s’avance en 2025 sans l’étiquette de favori qui semble désormais coller aux basques des MCL39 d’Oscar Piastri et Lando Norris. Toutefois, comme on l’a vu sur plusieurs courses précédentes et – pas plus tard que lors du GP d’Espagne –, il s’en faut de peu pour que Verstappen trouble la marche en avant des hommes en orange papaye.
Il sera déjà assez difficile de se battre pour le podium.
Cependant, avec un Circuit Gilles-Villeneuve sans courbes rapides et où c’est le train arrière des monoplaces qui est le facteur limitant, la Red Bull RB21 pourrait particulièrement souffrir et donc peiner à véritablement jouer les poils à gratter ou mieux. Dans dans ces conditions, le quadruple champion du monde regarde dans le rétroviseur avant de démarrer l’épreuve.
« C’est un peu différent cette fois-ci. Mais je pense que si nous pouvons nous battre pour un podium avec Ferrari et Mercedes, ce serait déjà un bon résultat. [Les McLaren] sont plus rapides. Je n’y pense même pas. Je me concentre davantage sur les autres équipes. Je sais que l’année dernière, par exemple, Mercedes était très forte ici. Je pense que si l’on compare l’an passé à cette saison, ils sont peut-être encore plus compétitifs. Il sera donc déjà assez difficile de se battre pour le podium. »
George Russell, Mercedes, Max Verstappen, Red Bull Racing
Photo de: Gongora / NurPhoto via Getty Images
Outre la question de l’équilibre, qui s’est amélioré depuis l’an passé à la même époque, Verstappen voit dans le manque de performance de la RB21 sur les circuits mettant l’accent sur le train arrière et avec des vibreurs prononcés comme un obstacle pour viser mieux.
« Je pense que, par rapport à l’année dernière, nous avons déjà rendu notre voiture plus facile à piloter. Nous n’avons pas de gros problèmes en termes d’équilibre. Bien sûr, nous connaissons certaines de nos faiblesses : les virages lents, les vibreurs et les surfaces bosselées ne sont pas idéales pour nous. Mais nous sommes sur la bonne voie par rapport à l’année dernière. Il nous reste maintenant à gagner un peu plus en performance globale. »
Avec Emily Selleck et Filip Cleeren
Lire aussi :
Dans cet article
Fabien Gaillard
Formule 1
Max Verstappen
Red Bull
Mercedes
Ferrari
Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel
S’abonner aux alertes de news