Une partie des salariés de la société Solocal (ex-Pages jaunes), réunis en intersyndicale, étaient en grève, ce jeudi 12 juin.
Le siège du groupe est installé à Boulogne-Billancourt, et des agences sont réparties sur le territoire, à Lille, Rennes, Lyon, Bordeaux, Angoulême et Nancy. À l’agence nancéienne, qui compte quelque 40 salariés, près de 80 % de l’effectif a cessé le travail pour la journée, selon Frédéric Gallois, secrétaire général FO à Solocal.
« Nous sommes une agence de communication digitale et marketing pour les PME et TPE et le refus de la direction d’accorder deux jours de télétravail par semaine – elle ne propose désormais plus qu’un seul jour et conditionne un éventuel second jour à une reprise de la croissance trimestrielle du chiffre d’affaires – est vécu par les salariés comme du chantage. C’est la goutte d’eau de trop ! », observe Frédéric Gallois.
« Des mesures qui motivent, pas qui sanctionnent ! »
D’après le responsable syndical, les « salariés ont perdu beaucoup » depuis l’an passé. « Suppression de la prime de vacances (730 €) ; suppression des congés d’ancienneté qui pouvaient aller jusqu’à quinze jours ; suppression de la prime de médaille du travail… »
Pour l’heure, les négociations avec la direction, qui n’a pu être jointe ce vendredi, n’ont pas abouti. « Il nous faut des mesures qui motivent, pas qui sanctionnent ! Attaquer le télétravail, non, ce n’est pas négociable. Dans ces conditions, comment recruter et être attractif ? »