DÉCRYPTAGE – Les réactions des chancelleries à l’attaque correspondent pour l’heure aux positions diplomatiques traditionnelles des uns et des autres.
Le monde avait beau ne pas ignorer la possibilité de frappes israéliennes contre l’Iran, l’attaque massive lancée dans la nuit de jeudi à vendredi a surpris. Dans un message diffusé sur internet peu après le début de l’offensive, Benyamin Netanyahou a expliqué sa décision, tant pour rassurer les Israéliens que pour tenter de rallier autant de dirigeants que possible à sa cause. Dans cette allocution, le premier ministre a affirmé que « nous n’avions pas d’autre choix que d’agir rapidement », évoquant « une menace existentielle ». « Nous ne pouvions pas laisser cette menace à la génération suivante », a-t-il affirmé, reconnaissant « des moments difficiles à venir » alors que l’opération, baptisée « Rising Lion », doit encore continuer « des jours ».
Devant cette brusque montée de tensions, les chancelleries ont, pour la plupart, campé sur leur position traditionnelle et appelé à la retenue et à la désescalade, à commencer par le secrétaire général de l’ONU, Antonio…
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