Publié le 13 juin 2025 à 16:00. / Modifié le 13 juin 2025 à 20:19.

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L’avenir dira si le choix du vendredi 13 comme date de lancement de la consultation sur le paquet d’accords avec l’Union européenne (UE) portera chance ou non au Conseil fédéral. Au-delà de la boutade, l’instant est marquant pour la politique suisse. C’est face à un imposant parterre de journalistes, entouré de nombreux directeurs d’office et de secrétaires d’Etat, qu’Ignazio Cassis a annoncé que le gouvernement avait approuvé les textes et lancé la procédure de consultation. «Cette décision marque une étape importante pour la Suisse en vue de stabiliser ses rapports avec l’Union européenne et les développer», s’est réjouit le ministre des Affaires étrangères.

L’approbation par le Conseil fédéral marque la fin d’un processus de plusieurs années. Le négociateur en chef de la Suisse, Patric Franzen, a évoqué «l’intensité» du travail qui a concerné six des sept départements fédéraux. On parle de 70 personnes ayant œuvré pour ces négociations qui ont abouti à un paquet d’accords de quelque 1800 pages. Ces derniers se répartissent en quatre arrêtés différents: un sur la stabilisation des relations bilatérales et trois sur le développement de ces dernières (sécurité alimentaire, électricité et santé).