COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Le trentenaire, qui a reconnu avoir filmé des dizaines de femmes dans des piscines parisiennes, était jugé ce vendredi pour «voyeurisme aggravé» à l’encontre d’une journaliste en avril dernier.

Tout a commencé par un post Instagram. Celui de la journaliste indépendante Laurène Daycard qui, le 2 avril, publie un message sur le réseau social dans lequel elle raconte avoir été, la veille, victime de voyeurisme dans une piscine publique parisienne. Cette publication rencontre un important écho : Laurène Daycard reçoit de nombreux messages de soutien, mais aussi des témoignages d’internautes racontant avoir vécu une situation similaire. La presse s’empare de l’affaire et publie plusieurs articles sur le «fléau» du voyeurisme dans les piscines. C’est donc devant une salle remplie de journalistes qu’avait lieu, ce vendredi 13 juin au tribunal de Paris, le procès d’Emmanuel L. pour «voyeurisme aggravé». À l’issue d’une heure d’audience, le prévenu a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et 140 heures de travail d’intérêt général.

À la barre, Emmanuel L., grand, mince, vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon noir, admet sans difficultés avoir voulu «filmer des femmes nues»

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Le Figaro

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