Partout en été, que ce soit à la plage, à la montagne ou près de
la piscine, la crème solaire reste un
indispensable. Pourtant, quand il s’agit de la choisir, beaucoup de
Français sont vite dépassés. Selon une étude récente des
Laboratoires de Biarritz, bien que 97 % considèrent la protection
solaire comme importante, 61 % ignorent complètement les
informations sur l’étiquette, telles que UVA, UVB ou les filtres.
De plus, la plupart, soit 9 sur 10, ne savent pas ce que
signifient ces mentions
. Heureusement, les grandes marques
connaissent parfaitement ces indications et travaillent chaque
année pour améliorer leurs produits. Elles optimisent à la fois
l’efficacité des filtres, la texture des crèmes et les parfums
proposés. Le prix élevé de certains produits reflète souvent cet
investissement en recherche et développement, garantissant ainsi
une meilleure qualité.

Toutes les crèmes solaires ne se valent pas !

Cependant, une récente étude de UFC-Que Choisir vient
bousculer les idées reçues
sus évoquées sur les crèmes
solaires. À l’approche de l’été, le magazine a actualisé son
célèbre comparatif des produits disponibles en France. Ce
test a évalué 43 crèmes selon plusieurs critères
: la
protection contre les rayons UVA et UVB, la texture, l’étiquetage,
l’impact environnemental, la composition et le prix.

Les résultats montrent une grande disparité entre les produits.
La meilleure crème solaire a obtenu la note de 15/20, tandis que la
moins recommandée a été sévèrement sanctionnée avec un
score de seulement 3/20
. Ce classement souligne
l’importance de bien choisir sa protection solaire avant les beaux
jours.

Une crème solaire dotée de piètres capacités de protection
selon UFC-Que Choisir

Parmi les produits analysés, le spray solaire Bioderma
Photoderm Pediatrics 50+
, pourtant pensé pour les enfants
dès un an, a suscité la déception des experts. Selon UFC-Que
Choisir, cette crème ne tient pas ses promesses en matière de
protection. « Ce produit échoue complètement à la fois sur la
protection UVB et sur les UVA », regrette l’association.
Affichant un SPF 50+ bien visible sur son emballage, le produit
offrirait en réalité une protection bien inférieure. Les tests ont
révélé un indice de seulement 25,5 lors du premier essai.

Pour vérifier ces résultats, une seconde analyse a été menée.
Cette fois encore, l’indice mesuré n’a pas dépassé les 34,6, loin
du niveau annoncé. Devant de tels écarts, les spécialistes ont
décidé de sanctionner cette référence. UFC-Que Choisir l’a
donc rétrogradée en bas de son classement
, en ajoutant une
alerte claire : « Ne pas acheter ». Une mise en garde sévère
qui rappelle que l’affichage marketing ne garantit pas l’efficacité
réelle d’un produit, même destiné aux plus jeunes.

Pourquoi la note de  3/20 ?

Même si cette crème solaire a reçu une note très faible de 3/20,
elle n’a pas eu un zéro car elle présente quelques qualités.
Sa composition reste propre : elle ne contient ni
parfum, ni allergènes, ni
substances indésirables
. UFC-Que Choisir souligne aussi un
étiquetage très clair et complet. En plus, le produit limite le
gaspillage grâce à un flacon bien conçu, permettant d’utiliser
presque toute la crème, avec moins d’1 % perdu à la fin, et sans
suremballage inutile.

Cependant, ce sont ses faibles performances en protection qui
ont entraîné sa mauvaise note. Le Docteur Arnault
Pfersdorff
, pédiatre et consultant pour l’émission La
Maison des Maternelles sur France 5, rappelle que pour les
enfants, un indice 50 est le strict minimum. Il
insiste aussi sur l’importance d’éviter toute exposition directe au
soleil avant deux ans. Il conseille d’appliquer la crème solaire
après chaque baignade et de ne pas exposer les petits entre midi et
16 heures. Voilà des conseils à suivre sérieusement pour préserver
la peau fragile des enfants.