Une mobilisation politique sans précédent et des progrès significatifs pour la haute mer ont été obtenus. Mais des difficultés subsistent pour les aires marines protégées.

Des cornes de brume ont retenti dans le port de Nice, vendredi soir, à la fin du 3e sommet mondial des Nations unies sur l’océan, organisé par la France et le Costa Rica. Il y a de bonnes nouvelles. Au total, 64 chefs d’État, de gouvernement et les représentants de 174 pays sont passés par la Riviera pour se pencher sur la sauvegarde des milieux marins. De plus, quelque 9 milliards de dollars ont été promis pour l’économie bleue et l’adaptation des mers aux dérèglements du climat, dont 1 milliard dès cette année au sommet de l’économie et de la finance bleue, à Monaco le 8 juin. « Les questions financières ont été évoquées pour la première fois. Ce n’était pas le cas auparavant », précise Ilana Seid, présidente d’Aosis, un groupe de 39 États insulaires menacés par la montée des eaux. Cette dernière estime que le sommet a été un succès. Outre « une mobilisation politique sans précédent pour l’océan, cela a été un succès populaire au Palais des expositions. C’était inouï ! »

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Le Figaro

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