Le 14 juin 1985, l’accord de Schengen était signé dans cette petite ville luxembourgeoise, située à la frontière avec la France et l’Allemagne. Il s’agissait de la première étape avant la création de l’espace Schengen. Cet espace permet une libre circulation des biens et des personnes entre pays européens signataires.

Cette ouverture des frontières est actée par l’entrée en vigueur de la convention d’application de Schengen, le 26 mars 1995. L’espace Schengen compte sept pays membres à l’origine : l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas, à son initiative, ainsi que l’Espagne et le Portugal, qui ont ratifié la convention en juin 1991.

29 États membres

Depuis, l’espace Schengen a continué de s’élargir. L’Italie, puis l’Autriche l’ont intégré en 1997, suivis de la Grèce en 2000, du Danemark, de la Finlande et de la Suède en 2001, de l’Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la Slovaquie, de la Slovénie et de la République tchèque en 2007, de la Croatie en 2023, puis de la Bulgarie et de la Roumanie récemment en 2025.

Si la plupart des pays membres de l’espace Schengen sont également membres de l’UE, ce n’est pas le cas pour tous. Il s’agit des États associés, à savoir l’Islande, qui a rejoint en 2001 la Norvège, la même année, la Suisse, en 2008, et le Liechtenstein en 2011. Au contraire, seuls deux États membres de l’UE ne sont actuellement pas membres de l’espace Schengen : Chypre et l’Irlande. Aujourd’hui, l’espace Schengen compte 29 États membres.