Par

Rédaction Métropolitain

Publié le

14 juin 2025 à 10h25

Depuis plus d’un an, un réseau d’escrocs sévissait sur les réseaux sociaux. Leur mode opératoire était simple, mais redoutablement efficace. Ils utilisaient des annonces frauduleuses publiées dans des groupes dédiés à la recherche d’emploi saisonnier.  Les escrocs usurpaient l’identité de structures bien connues comme Belambra, Les Écrins Blancs, VVF, Accor, Paller, Vera ou encore Mendez. Une fois le premier contact établi via WhatsApp, le faux recruteur prenait le relais par téléphone. Il se présentait comme directeur de structure. Il parlait du poste, des conditions de travail, du logement et des transports. Le discours semblait professionnel et rassurant. Très vite, il réclamait l’envoi de documents administratifs : diplôme, BAFA, attestation CNIL, carte Vitale, RIB… Tout semblait conforme à une procédure classique d’embauche.

Une fois les documents reçus, le faux recruteur évoquait une réservation urgente de logement en mobil-home. Il demandait alors une caution de 150 euros à régler immédiatement, sous prétexte que le bureau fermait bientôt. Ce moment marquait le basculement de l’arnaque. Une fois l’argent versé, le recruteur disparaissait.

Une traque numérique méticuleuse

Les gendarmes de l’antenne C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques) de la section de recherches de Montpellier.  Au total, 92 victimes ont été identifiées. La gendarmerie de l’Hérault appelle à la vigilance. Elle rappelle quelques règles essentielles : ne jamais transmettre de documents personnels avant de vérifier l’identité de l’employeur. Ne jamais verser d’argent pour décrocher un emploi. Ne pas publier d’informations personnelles, comme une adresse e-mail ou un numéro de téléphone, sur des groupes Facebook publics. Ces données peuvent être utilisées à des fins malveillantes.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.