Le P’ti apéro improvisé, pour des lieux insolites


« Fête, folie, amour », voilà le slogan du P’ti apéro, ici à la Tour Royale de Toulon en 2022. Photo DR.

Beach party, pool party, apéros dans les châteaux et domaines viticoles… Depuis 2018, l’équipe du P’ti apéro improvisé fait tout sauf de l’impro pour mettre à l’honneur terroir et territoire lors de ses événements musicaux. Cette année, en collaboration avec la Fondation du patrimoine, elle organise même ses apéros du patrimoine dans les forts historiques du département. La première aura lieu les 14 et 15 juin prochains, sous la forme d’un festival au fort Napoléon de La Seyne. Les bénéfices seront injectés dans des projets du patrimoine varois. « Ça nous permet en quelque sorte de faire la fête de manière intelligente, estime Benjamin Galibert, l’un des cofondateurs du P’ti apéro. L’idée est de mettre en avant ce patrimoine local comme on le fait aussi pour les vins dans le cadre de notre tournée des domaines. »

Le 22 juin prochain, direction en effet Le Pradet et la Navicelle pour poursuivre cette fameuse route des vins moderne. Bien d’autres dates suivront, toujours sous fond de musique house, tech house ou techno.

Côté platines, les après-midi et soirées sont majoritairement rythmés par John Revox et Venga, régulièrement rejoints par divers invités « afin d’offrir un beau spectacle » à la clientèle. « On fait avec un public assez fidèle et une réservation à l’avance, note Benjamin. Pour l’organisation, on est maintenant sur une très grosse équipe, puisqu’on est environ vingt à trente personnes pour faire tourner la machine sur chaque événement. »

Bien installé dans l’aire toulonnaise, le P’ti apéro improvisé fait figure d’incontournable pour les amateurs de fêtes endiablées, généralement organisées de 15 h à minuit. Du 22 au 24 août, c’est d’ailleurs ce collectif qui animera la deuxième scène du Natif festival.

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Damn Peach, pour des soirées qui ont la pêche


Danseuses, fumigènes et musique généraliste au programme. Photo DR.

Plutôt branché musique urbaine et généraliste ? Anthony a ce qu’il faut avec Damn Peach. En plus de quelques délocalisations en Bretagne, à Marseille et en Corse, l’organisateur prévoit des événements quasiment chaque semaine dans sa région toulonnaise natale.

« On vient avec nos DJ (Ozen, RaphyMotion…), nos danseuses et notre show à nous à base de pancartes, drapeaux et fumigènes, un peu en mode ultras de football. C’est une image que l’on respecte à chaque soirée, présente-t-il. Quant à la musique, on n’essaye de ne pas faire trop dans le pointu pour s’adresser au plus large public. On fait du rap français, du rap américain, de l’urbain, de l’amapiano et du généraliste, donc des sons que tout le monde connaît. »

Cet été, les fêtards pourront notamment retrouver Anthony et ses équipes au Karma Beach (Bandol), au Petit Bain (Hyères), au 809 (La Garde), au Café toulonnais, mais aussi rue Auffan le 21 juin, avec une scène dédiée à l’occasion de la fête de la musique, qui marquera d’ailleurs les deux ans du collectif.

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INDA, pour l’expérience house et boiler room


Née dans la région, la marque INDA compte bien s’exporter. Photo DR.

Petite originalité: INDA est l’un des seuls collectifs du secteur à avoir été lancé par une femme. Jade Toumani, jeune Bandolaise inspirée par ses saisons à Ibiza, a créé ce concept il y a deux ans, avec « l’envie de mettre en avant le format boiler room (lorsque le public entoure le DJ) dans la région toulonnaise ».

Un temps propulsée par Jean-Roch à Saint-Tropez, la Varoise a pris son envol au Golf Club Valgarde, avec des soirées aux influences house, tech house ou indie dance, et a décliné son concept dans différents lieux du territoire.

Désormais, c’est à Acampa, au Lavandou, qu’INDA a posé ses valises. Chaque vendredi, le DJ Mapso et un invité y animent un apéro au coucher du soleil qui se prolonge jusqu’à tard la nuit. Certains dimanches, des beach parties enflamment également les lieux avec quatre artistes de la scène électronique. « Il y a beaucoup de talents à Toulon. Donc on a des locaux que j’entoure aussi de DJ plus internationaux, ce qui permet d’être assez hétéroclite », pose la patronne du collectif qui, un mardi sur deux (jusqu’à fin août), délaisse le sable pour les vignes, avec des soirées au château Bastidière de Cuers.

À cela s’ajoutent la gestion de la scène B du Ya Degun Festival (le 16 août prochain à Six-Fours) et une mensuelle au mythique VIP de Saint-Tropez. Signe d’une ambition débordante: « On a INDA house, mais par la suite, j’aimerais bien créer INDA techno, car la demande est forte. Le but est également de s’exporter dans d’autres villes et pays. On a déjà plusieurs propositions. »

En attendant, c’est la région toulonnaise qui en profite.

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Cicada, pour vibrer sur de la techno


Cicada peut désormais s’appuyer sur une communauté soudée. Photo DR.

Un an tout juste que ce collectif spécialisé dans la hard techno et la techno industrielle a posé ses platines dans la salle de concert El Mariachi, à La Garde. Une fois par mois, il y propose des soirées où l’on prône « l’état d’esprit général de la techno », à savoir « un espace de liberté où l’on peut se défouler sur de la musique un peu dure ». Dix résidents composent actuellement le groupe, que des artistes parisiens rejoignent occasionnellement lors des événements.

En quelques mois dans la région, le collectif a ainsi su trouver son public, comme l’assure Benoît, dit Aorbe, l’un des créateurs de Cicada: « Au fil du temps, une véritable communauté s’est soudée. Et les gens répondent présents à chaque fois! »

La dernière soirée, tenue le samedi 7 juin, était une spéciale anniversaire. D’autres suivront, toujours de manière mensuelle, tandis que des surprises devraient arriver prochainement pour permettre à Cicada de rayonner encore davantage.

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Electro Season, pour des open-airs électriques


Avis aux aficionados de musique électronique : Electro Season est de retour. Après une parenthèse dans les Caraïbes l’hiver dernier, ce collectif fondé par le DJ Gostek en 2022 a repris du service le 1er juin à Acampa, sur la plage de Cavalière au Lavandou.

Cette année encore, il entend proposer divers événements éphémères dans des lieux en plein air de la région toulonnaise et hyéroise, en s’appuyant toujours particulièrement sur les jeunes talents du secteur.

« Le but est de faire partager un maximum d’artistes locaux. Et, à côté, on essaye aussi de faire venir de beaux guests », présente Antoine, l’organisateur. Et de poursuivre: « Notre cœur d’activité reste les open-airs et les formats festivals, en mode beach party et pool party, dans un style un peu bohème et hippie chic. »

Lors de chaque fête éphémère, le style musical s’adapte à l’environnement, au lieu et aux horaires, mais se rapproche toujours plus ou moins des sonorités afro house, tech house et melodic techno. Cet été, vous pourrez par exemple retrouver Electro Season au restaurant de plage festif Acampa, où des beach parties ont déjà été bloquées sur cinq autres dimanches. « C’est un lieu qui fonctionne tôt en journée, et on trouve ça vraiment cool de pouvoir faire la fête tous ensemble l’après-midi », souligne Antoine, qui assure que « d’autres lieux se préparent pour la saison estivale, avec plein de surprises attendues pour continuer à améliorer les scénographies et l’expérience musicale. »

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