Houcine Fakir, pilier de Villeneuve XIII RL, revient sur sa longue carrière chez les Léopards d’Aquitaine et fait un point sur l’après rugby.
Houcine, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Houcine Fakir, j’ai 40 ans dans 2 mois, je joue à Villeneuve XIII depuis 1996 et l’âge de 9 ans.
Pourquoi arrêtes-tu ta carrière maintenant alors que tu sors d’une belle saison avec les Léopards et qu’une excellente génération arrive en Super XIII ?
C’est le moment de dire stop à mon âge. Il y a encore l’envie mais le corps ne suit plus. Ce rugby demande beaucoup d’efforts.
Quels sont les éducateurs, entraîneurs et joueurs qui auront marqué ta carrière ?
En éducateur, Thierry Bonizzoni. Une grosse pensée pour lui qui nous a quittés. On a été deux fois en finale de championnat de France minimes et cadets. Malheureusement pas de titre, mais ce sont de gros souvenirs. En entraîneur, j’en ai eu pas mal que je remercie de m’avoir fait confiance. Mais je dirais Constant Villegas. C’est avec lui que j’ai grandi depuis l’école de rugby. Il a très vite pris ses marques en tant que jeune entraîneur et a fait un très gros travail avec ce groupe de jeunes prometteurs. En joueur, Laurent Carrasco. J’ai joué avec lui, c’était un vrai leader qui amène tout un groupe.
As-tu des regrets quand tu regardes dans le rétro ?
Aucun regret, le rugby à XIII est un beau sport. Il y a eu des hauts et des bas, c’est le sport. 30 ans dans ce club, ça a été une fierté de porter ce maillot. Un grand merci à tous les supporters pour leur soutien, dirigeants, joueurs et bénévoles que j’ai côtoyés toutes ces années.
Quels sont tes envies après le rugby ?
Couper va me faire du bien. Ne plus penser à m’entraîner et à préparer les matchs à venir. Mais j’avoue que cela va beaucoup me manquer.