La France « soutient Harvard » et les universités américaines « qui font face à la menace du contrôle gouvernemental, de la restriction de leurs financements, des contraintes sur leurs programmes ou leurs projets de recherche », a déclaré, samedi 14 juin 2025, son ministre des Affaires étrangères. « Nous avons besoin de plus de recherche. Plus de liberté académique. Plus de science, pas moins », a dit Jean-Noël Barrot, dans un discours prononcé en anglais devant les étudiants de l’école de commerce HEC.

« Nous sommes avec vous ! Si les tribunaux américains maintiennent les décisions interdisant les étudiants internationaux, la France offrira un lieu sûr pour terminer leurs diplômes ».

La justice américaine a suspendu, il y a dix jours, la mesure du président Donald Trump visant à interdire l’entrée aux États-Unis de nouveaux étudiants internationaux venus suivre les cours de l’université de Harvard, suscitant une onde de choc pour les concernés.

En pleine guerre contre des universités qu’il considère notamment être des incubateurs du « wokisme », Donald Trump avait jugé la veille « nécessaire de restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux États-Unis pour participer (…) à un programme d’études de l’université Harvard ».