Comment as-tu « percé » ?
« Je pense qu’il y a le morceau ‘Echec et Mat » qui a beaucoup plus. Il y a vraiment eu un avant et un après ce morceau. Il est sorti en juillet dernier et il a beaucoup fonctionné sur YouTube. À partir de là, c’était parti. »
Miki. ©DR
Tu postais sur YouTube, mais aussi sur les autres réseaux sociaux ?
« Oui, je postais sur tout. Mais l’algorithme m’a aimé et ça a cartonné sur YouTube, TikTok et Instagram, mais surtout sur YouTube. »
Tu postes beaucoup sur les réseaux sociaux ?
« Moi, j’adore prendre des photos, mais je ne poste pas tant que ça. Quand on fait ce métier, je pense qu’il faut quand même avoir un peu de recul et donc je choisis mes moments. Il y a des moments où je retélécharge Instagram, sinon je ne l’ai même pas sur mon téléphone. Et ce n’est que quand j’ai un truc à dire que j’y vais, quand quelque chose me tient à cœur. Sinon, je préfère créer de l’espace autour de moi. »
Quelles sont tes inspirations dans la musique ?
« Il va y avoir beaucoup de musique électronique, de la musique de film, des gens comme Vangelis. Après, dans les contemporains, il y a beaucoup de femmes que j’aime beaucoup, comme Caroline Polachek. »
Comment décrirais-tu ton style musical ?
« Hybride, je dirais. Si je devais mettre un type dessus, je pense que je dirais quand même de la pop électronique. Mais c’est un mélange de beaucoup de styles. Je ne cherche pas forcément à aller dans un genre particulier quand je compose, je préfère faire ce qui me fait kiffer, et après si ça finit par être de la pop, tant mieux. De toute façon, la pop, par définition, je pense que c’est quelque chose qui mélange tout. »
Miki. ©Frankie & Nikki
Du coup, tu écoutes aussi de tout ?
« Oui, vraiment de tout. Du jazz, du rock, de la musique classique, de la musique indie, électronique… Je n’ai vraiment pas de règle. »
Y a-t-il un artiste belge avec qui tu aimerais feater ?
« J’adore Helena, je suis très très fan. Donc sûrement elle. »
Qu’est-ce que tu aimes le plus pendant un concert ?
« C’est le moment où je me perds complètement. Il y a un moment où je sais que je ne le fais plus pour les autres mais vraiment pour moi. Je suis comme dans une cour de récré, il y a quelque chose qui se passe. J’ai l’impression d’être déconnectée mais aussi totalement ancrée à moi-même et à mon corps. »
C’est quoi ta chanson préférée à faire sur scène ?
« Je pense que c’est une démo, qui n’est pas encore sortie et qui s’appelle ‘Particule’. Comme ça, ça fait un petit teasing pour l’album. (Rire) En réalité, je teste toutes mes démos d’abord sur scène. ça donne parfois des idées auxquelles on n’avait pas du tout pensé en studio, donc c’est pas mal. C’est ce qui se faisait avant, maintenant c’est plutôt l’inverse mais je trouve que ça aide quand même vachement de tester d’abord ses morceaux sur scène et ensuite de les fignoler en studio. C’est plus organique. »
Avant aujourd’hui, es-tu déjà venue sur scène en Belgique ?
« J’ai joué aux Nuits Botaniques la semaine dernière, à Bruxelles. C’était un de mes concerts préférés. Le public belge est ouf et il y avait une ambiance de malade. J’adore. »
Miki. ©DR
Comme vis-tu ton succès ?
« En vrai, je ne vois pas trop de différence, à part que j’ai moins de temps pour moi. C’est un rythme qui est effréné, donc je suis beaucoup plus consciencieuse pour les moments que je m’accorde à moi-même et aux autres. C’est plus en ça que ça a changé. On me reconnaît aussi dans la rue, mais j’ai l’impression que c’est juste des nouveaux potes. Puisque ma musique résonne pour eux, ça veut dire qu’on a quelque chose en commun, donc c’est agréable comme sentiment. On sent qu’on appartient à la vie dans laquelle on est. »
ça ne te fait pas un peu peur d’être reconnue dans la rue, pour ta vie privée ou autre ?
« Je pense que je suis à un stade où c’est encore juste agréable, donc je ne me pose pas encore la question pour l’instant. Je vais repousser cette inquiétude pour plus tard. (Rire) »
C’est quoi tes projets pour la suite ?
« L’album (la date est tenue secrète, ndlr) et l’Olympia le 10 octobre. »