Ils font partie du paysage depuis des décennies. Les crassiers, ces collines formées par l’accumulation de résidus miniers, ont commencé à s’élever dans les années 1930. Aujourd’hui, certains sont toujours bien identifiables, quand d’autres ont été peu à peu oubliés. « À part le site du Puits Couriot, il reste peu de traces de l’histoire minière, beaucoup de choses ont disparu », notent Thomas Goumarre et Adriano Duarte.
Le premier est artiste, étudiant à l’Esadse, le second paysagiste-concepteur. Ensemble, ils ont créé le Sentier des crassiers, une boucle de 55 km à cheval sur Saint-Étienne et l’Ondaine, pour rallier les crassiers du bassin houiller de la Loire et « faire persister la mémoire ».
Les crassiers identifiés à l’aide de vieilles cartes
Au départ du musée de la Mine, ce « sentier-enquête » passe par Saint-Genest-Lerpt, Roche-la-Molière, Firminy et Le Chambon-Feugerolles, sur les traces du patrimoine minier du…