Un vieux sujet ressurgit : l’autonomie de Château-Gombert, dans le 13e arrondissement de Marseille. C’est Christian Bosq, conseiller municipal délégué à la culture provençale, qui le relance en créant un mouvement politique au nom clair : Château-Gombert indépendant. « Ici, grâce aux associations et aux traditions, on fonctionne encore comme un village provençal ; être autonome est donc réalisable, croit l’ancien colistier de Martine Vassal passé au Printemps marseillais. Il y aura, bien sûr, quelques difficultés, comme convaincre les autres élus. »
La loi impose l’approbation des deux tiers des conseillers municipaux de Marseille, mais c’est le maire qui décide de l’ordre du jour de chaque séance sur les propositions de délibérations qui lui sont faites, par un groupe politique par exemple. Or à l’hôtel de ville, on estime que « Marseille est une et indivisible, et chaque noyau villageois, avec ses spécificités, compte ». La validation de l’État est ensuite nécessaire. Mais il faudrait surtout que les habitants du quartier y soient favorables.