À l’issue de la qualification du RC Toulon samedi soir à Mayol, au détriment du Castres Olympique (52-23), découvrez ce qui a plu… et déplu à la rédaction du Figaro.

TOPS

Wainiqolo surpuissant

Auteur (déjà) d’une saison sensationnelle et d’un essai féerique le premier juin dernier contre l’UBB en championnat, le trois-quart toulonnais a de nouveau impressionné face à Castres (52-23), samedi, en barrage. Tout simplement inarrêtable. Quatre nouveaux franchissements au compteur samedi soir pour le féroce Fidjien et de 136 mètres dévalés ballon en main. Le joueur de la Rade a également participé au festival offensif de son équipe, en inscrivant l’ultime essai de son équipe (81e). Une machine de guerre.

Jaminet splendide

27 points alignés par l’arrière varois. Une performance exceptionnelle à ce stade du championnat. Un seul échec pour le n°15 du RCT, qui s’est également mué en marqueur d’essai, au retour des vestiaires (51e). Une «botte» pareille à ce niveau-là de la compétition fait la différence.

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Ma’a Nonu au 7e ciel

Quelle histoire ! Alors qu’il venait fouler la pelouse de Mayol pour la dernière fois lors de son entrée en jeu (72e), la légende néo-zélandaise a signé son ultime apparition dans l’antre varois de la meilleure des façons. Opportuniste à l’issue d’une mêlée efficace, le double champion du monde avec les All Blacks est allé inscrire le 5e essai des siens (78e). Les meilleurs adieux possibles.

La (terrible) seconde période varoise

Au coude à coude avec les Castrais à la pause (12-10 MT), les hommes de Pierre Mignoni ont fait voler en éclats le rideau défensif du CO lors du second acte. Six essais à un en faveur du RCT, qui a broyé les Tarnais, complètement dépassés par la frénésie rouge et noire. Longtemps brouillons et inefficaces dans ce match, les Toulonnais ont réussi à se lâcher au meilleur moment pour filer en demi-finale.

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FLOPS

Louis Le Brun, la tuile

Sorti sur protocole commotion en début de match (24e), et remplacé par le vétéran Julien Dumora, l’ouvreur tarnais – une des révélations du championnat -, n’a pu se mettre en évidence, amputé par ce fait de jeu. Dommage pour le n°10 du CO au pied magique, qui méritait de s’illustrer davantage dans cette phase finale.

Le CO s’est effondré

Balayés. Les hommes de Xavier Sadourny ont été éparpillés façon puzzle en seconde période, encaissant six essais. 45 dernières minutes qui ne sont pas à l’image de la première période réalisée par les Castrais, qui malmenaient un RCT sous pression. Triste de finir ainsi.

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