RÉCIT – Les fouilles archéologiques conduites en marge des travaux de restauration de la cathédrale de Nantes ont notamment permis de mettre au jour un étrange «cold case» au sein de la sépulture des parents d’Anne de Bretagne.

Trois macchabées pour le prix d’un. Une curieuse découverte attendait les archéologues chargés de l’étude et de la restauration du tombeau du dernier duc de Bretagne et de son épouse, François II et Marguerite de Foix, déposé hors de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) pour la durée des travaux entamés depuis l’incendie du monument, en 2020. En ouvrant, en juin 2023, le coffre de bois renfermé à l’intérieur du magnifique sarcophage de la Renaissance, les chercheurs de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) se sont retrouvés nez à nez avec un ensemble d’ossements correspondant à trois individus différents. Et ce, alors que le coffrage était censé contenir les seuls restes du duc Arthur III – unique occupant théorique du tombeau depuis la disparition des cercueils d’origine sous la Révolution.

«Les études archéo-anthropologiques sont encore en cours, mais nous pouvons d’ores et déjà constater la présence de trois individus à l’intérieur de cette petite…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous