« Vous vous rappelez le signe à faire si cela ne va pas ? » Allongée sur une table au milieu d’un énorme appareil circulaire, la patiente fait « coucou » de la main. Son visage est recouvert d’un masque rigide réalisé sur mesure, pour tenir sa tête parfaitement immobile. Dans quelques secondes, elle sera « bunkérisée » dans cet igloo métallique installé au rez-de-chaussée de l’hôpital Lariboisière (Assistance publique – Hôpitaux de Paris, AP-HP), à Paris (Xe). C’est parti pour plus d’une heure de traitement, indolore et à peine bruyant.
Cette patiente est la deuxième à passer dans ce nouvel appareil de radiochirurgie, le deuxième installé en France et environ le vingtième dans le monde ― sa première utilisation remonte à 2019 aux États-Unis. Son nom a tout d’un film de science-fiction : ZAP-X. Il ressemble à une machine d’IRM, mais nous sommes à la lumière du jour, et non dans un sous-sol protégé.