« On a très vite senti cette année qu’on pouvait la gagner. On se sentait fort et on voyait notre capacité à aller jusqu’au bout », souligne Théo Pariosa, capitaine et cadre de l’équipe gagnante. Les Marseillais avaient vu juste. « La boucle est bouclée, poursuit Rudy Pariente plein d’enthousiasme. Tout ce qui peut arriver est du bonus. C’est la victoire des huit dernières années. C’est un peu comme si c’était la victoire de tout le monde, de tous ceux qui sont passés au club. »
Cet exploit notable pour un club amateur a été rendu possible par la cohésion du groupe et l’élan insufflé aux joueurs. Les entraîneurs bénévoles, comme Thierry Pentagrossa, prônent le partage au-delà du football tout en conservant un niveau élevé dans une ambiance familiale et populaire. « On s’intègre dans un groupe plus qu’un club. La mentalité prime sur le reste », rappelle Pascal Borgomano, entraîneur de la sélection France de la FSGT depuis plus de 10 ans.
Cette dynamique collective s’est aussi nourrie d’un soutien extérieur précieux : quelques minutes avant le match, les joueurs ont reçu des messages de soutien de leurs proches, notamment à travers une vidéo marquante composée de témoignages touchants. Les troupes motivées, la coupe gagnée, la fierté est au rendez-vous, accompagnée d’une sensation d’irréel.
« On ne réalise toujours pas », souffle Pascal Borgomano.
Désormais, le FC Fizios se projette avec détermination vers l’avenir et le doux espoir de conserver son titre. « La victoire appelle la victoire, résume le coach. Cela demande tellement d’énergie et de temps que nous profitons au maximum de la victoire en nous accordant du temps de repos. Cela nous permet de réfléchir à des stratégies d’amélioration pour construire une deuxième victoire. » Une nouvelle pleine d’espoir semble s’ouvrir pour le FC Fizios.