Il a eu les gagnants et les perdants. À Nice, la 3e Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc-3), achevée le vendredi 13 juin 2025, a déversé son flot de congressistes et de diplomates dans les hôtels et les restaurants pendant plusieurs jours. De manière hétérogène.

Si la fréquentation a été boostée en centre-ville – « avec un pic de taux d’occupation à 98%, + 27% de revenus et des restaurants atteignant des consommations à 200-300 €/tête », détaille le maire dans son interview bilan – ce n’est pas le cas de tous les secteurs.

À l’instar du quartier du port Lympia, sous sécurité ultra-renforcée. La raison: le quai Infernet et son Palais des congrès construit pour l’occasion accueillaient la fameuse « zone bleue » de l’événement, le lieu où se tenaient les séances plénières réunissant chefs d’État et ministres.

Avec, à la clé, son lot de restrictions de circulation et d’encombrement, à même de décourager les clients.

« C’est la petite touche désagréable parce que, dès que vous passiez le périmètre de l’église du port, tous les commerces étaient pleins, pleins, pleins… », constate Christian Estrosi, qui avait déjà annoncé il a plusieurs semaines qu’une indemnisation était prévue pour les commerçants concernés.

Les démarches d’indemnisation s’ouvrent

Dès cette semaine du 16 juin 2025, « une information sera envoyée aux commerçants – restaurateurs mais aussi toutes les entreprises du port qui ont dû fermer. La commission d’indemnisation est en place, gérée par l’État, avec la CCI comme excellent partenaire », détaille le maire de la capitale azuréenne. 

Toutes les entreprises pourront en bénéficier en prouvant la baisse de chiffre d’affaires sur la période du sommet de l’Océan, comparée à l’année précédente.

« Je suivrai de près le dossier avec l’État pour m’assurer que les acteurs économiques concernés seront bien accompagnés », assure Christian Estrosi.