« Il faut que je fasse attention au chat. Je ne sais pas exactement où il se cache mais en général il n’est pas loin derrière moi. J’ai adopté Laïka à la SPA ». Laïka, comme la chienne soviétique mise en orbite autour de la terre ? « Oui, en 1957 ! ». En nous ouvrant la porte de son appartement stéphanois, Arielle Loupiac, 92 ans, nous communique déjà sa jovialité.
« Dans un cagibi de mes grands-parents, j’ai découvert un violoncelle… »
« Je suis tombée la semaine dernière en sortant de ma répétition. En entraînant mon violoncelle dans la chute, ma corde de “la” s’est cassée. Il ne me reste que trois cordes ! » Tant pis, on fera les photos quand même, en avertissant nos lecteurs et surtout les plus puristes d’entre eux avant qu’ils ne découvrent la supercherie de la mise en scène.
Car oui, la raison de notre visite chez Arielle Loupiac est musicale. La nonagénaire fait danser son archet depuis 75 ans et se produit toujours sur scène au sein de l’Ensemble Telemann. Avec un instrument qui…