Le 26 février 2025, sous un abri de bus de Dugny (Seine-Saint-Denis), un ambulancier remarque un homme visiblement véhément, et surtout armé de couteaux. Il alerte alors la police, et une patrouille se rend rapidement sur les lieux. À la vue des agents, l’homme s’avance d’un pas décidé vers les représentants des forces de l’ordre, une arme blanche dans chaque main. L’un des policiers tire avec son pistolet à impulsion électrique. Mais l’épaisse couche de vêtements que porte l’homme, sans-abri, en plein hiver, le protège de la décharge. Il continue sa course. L’autre agent fait cette fois usage de son arme à feu, et l’homme s’effondre, mortellement touché.

Huit mois sans traitement

En voyant la scène aux informations au travers des images de vidéosurveillance, Hélène Larue, habitante de Saint-Jean-de-Thouars, a un pressentiment : « Et si l’homme à terre c’était Nicolas ? » Son frère, Thouarsais, a décidé de rompre tous ses liens familiaux le 13 juillet 2024. Depuis cette date, plus personne n’a eu de nouvelles. Signalée à la gendarmerie de Saint-Varent, la disparition est même jugée inquiétante. Nicolas Larue, souffrant de schizophrénie, est placé sous curatelle renforcée et sous le statut de majeur protégé. Les militaires prennent l’affaire au sérieux….

Cet article a été tronqué. Abonnez-vous pour lire l’article complet sur notre site.

Cet article a été tronqué. Abonnez-vous pour lire l’article complet.


S’abonner