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Le Nouvel Obs
Publié le
15 juin 2025 à 17h28
Un bâtiment détruit à Rehovot, en Israël, après une frappe iranienne le 15 juin 2025. GILI YAARI / NURPHOTO VIA AFP
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Bluesky
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Temps de lecture : 2 min.
Récap
Au troisième jour d’une escalade militaire sans précédent, Téhéran et Tel-Aviv ont effectué de nouvelles frappes aériennes ce dimanche.
Israël a mené ce dimanche 15 juin de nouvelles frappes visant le programme nucléaire de l’Iran qui a riposté par des tirs de missiles faisant au moins dix morts sur le territoire israélien, au troisième jour d’une escalade militaire sans précédent entre les deux pays ennemis.
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En riposte, l’Iran a lancé deux séries de tirs de missiles sur le centre et le nord d’Israël, qui ont fait depuis samedi soir dix morts et plus de 200 blessés, selon des services de secours, la police et des hôpitaux. Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou a indiqué un bilan total de 13 morts depuis le début des représailles israéliennes vendredi soir. De nombreux dirigeants ont réagi.
• Trump se dit « ouvert » à une médiation de Poutine
Donald Trump s’est dit « ouvert » à ce que le président russe Vladimir Poutine joue un rôle de médiateur dans le conflit. Vladimir Poutine « est prêt, il m’a appelé à ce propos, nous en avons discuté longuement », a déclaré le président américain dans un entretien à ABC News. « Il est possible que nous nous impliquions » dans le conflit entre Israël et l’Iran mais les Etats-Unis ne sont « à cet instant pas impliqués », a-t-il ajouté.
• Pas de moyens militaires mobilisés par la France « à ce stade »
Emmanuel Macron a dit espérer un retour au calme « dans les prochaines heures » en Iran et en Israël et une reprise des discussions avec les dirigeants iraniens sur le nucléaire, a-t-il déclaré lors de sa visite au Groenland. « J’espère que les prochaines heures ramèneront le calme et un chemin qui est celui de la discussion, pour éviter qu’il y ait, évidemment, quelque escalade de nucléaire, d’acquisition de capacités nucléaires en Iran, et d’éviter qu’il y ait quelque embrasement que ce soit dans la région », a déclaré Emmanuel Macron.
Le président français a ainsi renouvelé son appel à des négociations sur le programme nucléaire, en dépit du conflit en cours. « J’ai pu hier m’entretenir avec le président d’Iran, et j’ai appelé à ce qu’il y ait une discussion entre nous au plus vite. C’est aussi ce que j’ai dit dans mon échange avec le président Trump, qui partage cette vision », a déclaré le président français.
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La France n’a pas « à ce stade » mobilisé ses moyens militaires pour aider Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire, avait indiqué un peu plus tôt le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot. « A ce stade, et étant donné la nature et la trajectoire des attaques iraniennes contre Israël, les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », a-t-il déclaré sur la radio RTL. Lors de précédentes frappes iraniennes sur Israël, en avril 2024, Paris avait participé à l’interception de drones et missiles iraniens. « La France est indéfectiblement attachée à la sécurité d’Israël et l’a démontré lorsqu’en avril et en octobre, Israël a été attaqué par l’Iran », a souligné Jean-Noël Barrot.
• Londres « déconseille » à ses ressortissants de se rendre en Israël
Le ministère des Affaires étrangères britannique a appelé ses ressortissants à ne pas se rendre en Israël compte tenu de l’escalade militaire qui oppose ce pays à l’Iran. « La situation évolue rapidement et présente des risques importants », écrit le Foreign Office sur son site internet, ajoutant que cette dernière est « susceptible de se détériorer davantage ». Il ajoute « déconseiller » à ses ressortissants « tout voyage en Israël et dans les territoires palestiniens occupés ».
• L’Iran ne doit « jamais » avoir l’arme nucléaire, dit Merz
Le chancelier Friedrich Merz a annoncé un renforcement de la protection des sites israéliens et juifs en Allemagne, dans l’éventualité où ils seraient visés par l’Iran dans le cadre du conflit en cours avec Israël. « Nous nous préparons aussi en Allemagne pour le cas où l’Iran viserait des institutions israéliennes ou juives », a déclaré le dirigeant allemand avant son départ pour le sommet du G7 au Canada. « L’Iran ne doit pas développer ni posséder d’armes nucléaires », a réitéré Friedrich Merz pour qui Israël « a le droit » de se défendre face à la « menace existentielle » que constitue « le programme nucléaire militaire iranien ». En revanche, « il ne doit pas y avoir d’élargissement » régional du conflit et « Téhéran doit immédiatement cesser de bombarder des cibles civiles en Israël », a exhorté Friedrich Merz.