L’animateur assure «ne pas en vouloir» à sa mère dans cet inédit d’«Un dimanche à la campagne», animé comme toujours par Frédéric Lopez sur France 2.
Dans la vie des téléspectateurs depuis plus de trente ans et pourtant très discret et avare de détails sur sa vie personnelle. Ce dimanche 15 juin, Laurent Ruquier est à la place de celui qui répond aux questions. Face à Frédéric Lopez, l’animateur évoque son enfance.
«Petit dernier» d’une famille d’ouvriers au Havre, Laurent Ruquier regrette que ses frères et sœurs partent trop tôt à son goût du domicile familial. «Sans eux, c’était l’ennui», se rappelle-t-il dans cet inédit de «Un dimanche à la campagne».
«Elle n’avait pas les codes»
Sa mère tombe enceinte «vers 39 ou 40 ans», «un accident», comme elle le disait. «Une phrase que j’ai souvent entendue pendant mon enfance», confie Laurent Ruquier. Face à la chanteuse Melody Gardot et la comédienne Caroline Anglade, il explique : «elle n’avait pas les codes de ce qu’il fallait dire et ne pas dire devant les enfants.»
«Elle a souvent dit “si la pilule avait été là, il ne serait pas là”. Dès qu’il y avait des gens nouveaux à la maison, à un dîner, elle disait ça. Ce n’est pas très agréable rétrospectivement à entendre. Je ne peux pas dire que cela m’a traumatisé quand elle disait cette phrase, mais avec le recul, je me dis qu’elle n’était pas très adroite», poursuit l’animateur récemment aux commandes de l’émission culturelle de la nouvelle chaîne de la TNT, T18.
«Ce n’était pas méchant de sa part, comme une blague. Et c’était la vérité d’ailleurs. Elle faisait un constat, c’était la réalité. Je ne lui en veux pas, c’est comme ça», conclut Laurent Ruquier.