Leur fusion avait été annoncée en avril 2024, elle a désormais l’aval de Bruxelles. La Commission européenne a donné mardi 10 juin son feu vert au projet de rachat de l’opérateur américain de services de télécommunications par satellite Intelsat par son concurrent luxembourgeois SES, estimant que l’opération ne devrait pas nuire à la concurrence.
«La Commission européenne a autorisé sans condition, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet d’acquisition d’Intelsat Holdings par SES», écrit l’exécutif européen dans un communiqué. Des sources avaient rapporté à Reuters la semaine dernière que le groupe européen de satellites était sur le point d’obtenir l’approbation inconditionnelle des autorités de la concurrence de l’UE. L’opération nécessite maintenant l’approbation des autorités américaines.
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Rivaliser avec les autres constellations
Le groupe luxembourgeois a annoncé début 2024 son intention d’acquérir Intelsat pour un montant de 3,1 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros) afin de créer un géant du secteur des satellites multi-orbites. L’objectif est d’être capable notamment de rivaliser avec Starlink, propriété de Space X, un groupe dirigé par le milliardaire Elon Musk, le projet Kuiper d’Amazon, ou encore le français Eutelsat, récemment renforcé par le rachat de OneWeb, finalisé fin 2024.
SES revendique plus de 70 satellites répartis entre orbite basse et orbite géostationnaire et Intelsat plus de 50. En comparaison, Starlink est de loin le leader mondial du secteur. L’entreprise affirme avoir déjà mis en orbite plus de 7000 satellites pour un objectif final de près de 30000 satellites.
Avec Reuters (Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)
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