ENTRETIEN – Le PDG du Groupe Dassault et de Dassault Aviation détaille sa stratégie dans le militaire et ses ambitions dans le spatial.
LE FIGARO. – Comment se présente cette 55e édition du Salon du Bourget, à côté de Paris ?
ÉRIC TRAPPIER. – Côté professionnel, elle fait le plein : tous les espaces sont loués, tous les grands acteurs sont venus, en particulier les Américains, dont la présence est massive. Côté géopolitique, l’environnement est marqué par la poursuite des conflits, notamment en Ukraine et au Proche-Orient. Ce climat de tension est renforcé par la guerre commerciale qui concerne de nombreux pays dans le monde.
Face à la menace venue de l’est (Russie) et de l’ouest (menace d’un désengagement américain), l’Europe a pris conscience qu’elle devait dépenser plus pour sa défense. Est-ce que le plan Rearm Europe est adapté aux enjeux ?
Heureusement que cette prise de conscience a eu lieu ! Mais, entre la volonté politique et la réalité, il y a un écart. Mettre plus d’argent n’est pas tout : il faut décider comment le dépenser, quels seront les prescripteurs, quel est l’effet militaire recherché…
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