DÉCRYPTAGE – La Russie, mise au ban par les Occidentaux, se rêve en puissance globale et prétend toujours peser dans une région où son influence est en repli.
La diplomatie russe s’est mise en branle à l’émergence d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient, soupesant l’éventuelle opportunité qu’elle lui offre d’apparaître sur la scène internationale et s’efforçant de jauger les conséquences d’un embrasement sur ce qui demeure, aux yeux de Moscou, la mère de toutes les batailles : l’Ukraine. Vladimir Poutine, lors de la conversation téléphonique de cinquante minutes qu’il a eue samedi avec Donald Trump, a condamné l’opération lancée par Israël contre l’Iran et « exprimé de sérieuses préoccupations concernant une possible escalade du conflit », ainsi que l’a rapporté Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin. Le président russe a également proposé de jouer le rôle de médiateur, excipant de liens qui se poursuivent avec Israël, malgré l’écrasement de Gaza, et de la relation, complexe mais approfondie, que Moscou entretient avec Téhéran.
Pas question pour Moscou, qui a d’autres fers au feu, de se laisser entraîner dans une guerre…
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