Il a connu des « moments plus difficiles que d’autres », comme il le dit avec pudeur, mais les épreuves l’ont « forgé » et lui ont « permis de devenir la personne » qu’il est aujourd’hui. Joan Beringer a d’abord vécu une « enfance plutôt heureuse » avec son petit frère Axel.

Installés à Sélestat – une ville « ni trop grande, ni trop petite, avec la nature et les montagnes à côté » -, les deux garçons s’appuient sur un solide noyau familial et une « double culture » qui leur donne de la force. D’un côté, une maman béninoise, Eunice Agbayahun, qui leur enseigne l’humilité héritée de sa « foi en Dieu » et l’amour des choses simples. De l’autre, un papa alsacien, Guillaume Beringer, toujours partant pour aller « crapahuter » en altitude avec femme et enfants. Ensemble, ils apprécient les petits plaisirs du quotidien.

« Je suis très gentil mais quand on l’est trop, les autres ont tendance à en profiter »

« Dans mon pays d’origine, la vie n’est pas facile pour tout le monde, raconte Eunice. Les…