Invité dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le ministre des Affaires étrangères a annoncé que la France n’a pas « à ce stade » mobilisé ses moyens militaires pour défendre Israël dans sa guerre contre l’Iran.
La non-condamnation de la France vaut-elle soutien ? Quelques heures après que l’armée israélienne a lancé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une série de frappes sur l’Iran, destinées à empêcher la République islamique d’acquérir la bombe atomique, ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, la France a défendu par la voix d’Emmanuel Macron « le droit d’Israël à se protéger ». Face à la « marche vers l’arme nucléaire » de Téhéran, qui « menace la région, l’Europe, et plus généralement la stabilité collective », le chef de l’État a déclaré le 13 juin, lors d’une conférence de presse à l’Élysée, qu’il refusait de « vivre dans un monde où l’Iran posséderait la bombe atomique, car c’est une menace existentielle », tout en saluant les « effets » des frappes israéliennes sur les capacités nucléaires de l’Iran. Dans son viseur : le régime des mollahs, qu’il accuse de porter « une lourde responsabilité dans la déstabilisation » du Moyen-Orient
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