Publié le
15 juin 2025 à 19h05
« Je suis passionné par le fonctionnement du corps humain ». Gildas Hardy est kinésithérapeute et ostéopathie à Condé-en-Normandie (Calvados), mais aussi à l’hôpital de Flers (Orne). Outre ses études de kinésithérapie, puis d’ostéopathie, il a également étudié la micronutrition.
« Et ce parcours-là m’a amené à m’intéresser au jeûne que moi, je pratique personnellement et que je recommande parfois à mes patients. Avec beaucoup de discernement, forcément ». Il en a fait un livre
Une pratique puissante
Il est vrai que le jeûne a le vent en poupe depuis quelque temps. Il n’empêche qu’il ne doit surtout pas s’improviser et qu’il peut être bon de demander à son médecin ce qu’il en pense avant de se lancer dans une telle opération.
C’est une pratique qui est puissante, qui est souvent mal comprise, qui est souvent mal pratiquée.
Gildas Hardy, ostéopathe et nutritionniste
« C’est pourquoi j’ai essayé de créer un guide en réponse, aux questions que mes patients me posaient, quand ils étaient intéressés par la découverte de cette thérapie. C’est un petit guide pratique pour accompagner les gens de façon simple, de façon structurée, mais à la fois scientifique, pour les accompagner par à pas dans cette expérience. »
Quels types de jeûnes ?
Plusieurs types de jeûnes existent, mais le professionnel de santé s’est concentré sur le jeûne hydrique. « Avec une durée d’un à 7 jours ».
Hydrique signifie que la boisson est bel et bien présente. « Mais pas tout ce qui est boisson. C’est boire de l’eau ou des bouillons, bouillons de légumes. Mais il ne faut pas qu’il y ait de sucre. Sinon, ça casse le jeûne. »
Cet ouvrage, c’est avant tout un petit guide ultra-pratique.
On a des protocoles jour par jour, des recettes de bouillon, des listes de courses, des menus types. Il faut comprendre qu’un jeûne alimentaire d’une semaine, ça se fait sur trois semaines. Une semaine de préparation, une semaine de jeûne et une semaine de reprise. Ça, c’est un jeune bien fait. Dans ce livre, on parle de toutes ces étapes-là. De ce qui se passe au niveau de la physiologie jour après jour, de ce qui se passe dans ton corps, des symptômes.
Gildas Hardy
La question que l’on peut se poser légitimement, c’est de savoir s’il est possible de pratiquer ces jeûnes tout en poursuivant son activité au quotidien.
De un à plusieurs jours
« En travaillant à côté, c’est faisable pour les jeunes courts : d’un à deux jours. Au-delà de trois jours, on va être en hypoglycémie sur le troisième jour. Là, c’est plutôt déconseillé. En plus, le jeûne, c’est aussi un moment où c’est un peu de l’introspection sur soi-même. Donc c’est bien d’être calme, c’est bien d’être reposé, parce que c’est un moment où je m’occupe de moi.
Personnellement, je le déconseille de le faire en travaillant. Par contre, un jeûne court, je le fais à titre personnel : tous les lundis, je jeûne et tous les lundis, je travaille. Et ça me pose aucun problème. »
Quant au jeûne intermittent, le livre en parle très peu. « Ce n’est pas le sujet. D’autres livres traitent déjà de ça, mais pas celui-ci. »
Quant à savoir si on peut se soigner, « la réponse est un peu compliquée. En tout cas, il y a des réels bienfaits qui ont été objectivés, notamment la diminution de l’hypertension artérielle, la réduction de l’inflammation, des inflammations de ce qu’on appelle de bas grades, l’amélioration du métabolisme, la régénération cellulaire, la clarté mentale, la perte de poids. Tout ça, ça a été objectivé. »
Pour précommander Le Jeûne en pratique, scannez ce
QR Code. ©L’Orne Combattante
Le Jeûne en pratique, par Gildas Hardy. Il peut être commandé sur Amazon pour la version Kindle à 7,60 € et 19,90 € en version papier. Il sortira le 22 juin.
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