Le Bastiais Gabriel Le Bomin, « enfant » du Riacquistu, s’est imposé dans le monde du cinéma français. Passionné par l’Histoire, sa filmographie, depuis ses courts métrages jusqu’aux longs, témoigne d’une riche pluralité : il a notamment signé Les Fragments d’Antonin avec Gregori Derangère, Anouk Grinberg, Niels Arestrup, Insoupçonnable avec Charles Berling et Laura Smet, Nos Patriotes avec Marc Zinga, Alexandra Lamy, et De Gaulle avec Lambert Wilson, Isabelle Carré, Olivier Gourmet. Pour la télévision, il réalise des fictions pour Arte et des documentaires majeurs tels que Guerre d’Algérie, la déchirure ou Après la Guerre, l’impossible oubli 1919-1920.

Pour Dana Productions et France Télévisions, il signe Le Procès de Klaus Barbie, diffusé ce 8 avril, Le Procès de Maurice Papon dont la diffusion est programmée le 16 avril dans le cadre de la série Crimes contre l’humanité. Gabriel le Bomin a coécrit également Le Procès de Touvier réalisé par Antoine de Maux, Valérie Ranson Enguiale étant coauteure de ces deux derniers documentaires.

Disons-le tout de suite, Le Procès Barbie,  qu’ont pu découvrir les téléspectateurs est à la hauteur du Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls et du travail de mémoire historique effectué par Alain de Sédouy et André Harris. Une totale réussite, rendant hommage aussi au journaliste de TF1 Ladislas de Hoyos, qui devrait être diffusée au sein du monde scolaire. Elle a été saluée unanimement, ce qui est rarissime, par la presse nationale, de L’Humanité au Figaro, en passant par La Croix, Libération et Le Monde.

Gabriel Le Bomin se confie à Corse-Matin.