Une lettre à laquelle il faut impérativement répondre. L’Agirc-Arrco, le régime de retraite complémentaire des salariés du privé, envoie actuellement des courriers à certains de ses adhérents retraités, rapporte RMC Conso. Il leur est ainsi demandé de fournir à la caisse de retraite complémentaire leur avis d’imposition 2024 sur les revenus de 2023. Il est important de le faire, au risque de se retrouver avec un trop-perçu ou un versement minoré.

Chaque année au mois de mars, le taux de contribution sociale généralisée (CSG) est actualisé au regard du revenu fiscal de l’assuré. La pension de retraite complémentaire est en effet soumise à la CSG, comme le note Merci pour l’Info, ainsi qu’aux autres prélèvements sociaux obligatoires comme la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) et la cotisation d’assurance maladie.

Des cas spécifiques uniquement

En clair, l’Agirc-Arrco a besoin de l’avis d’imposition 2024 pour mettre à jour ses informations et adapter en fonction le taux de CSG prélevé. Dans la plupart des cas, le régime de base de la Sécurité sociale, à savoir l’Assurance retraite ou la MSA, échange directement ces données avec l’Agirc-Arrco. « Toutefois, dans certains cas spécifiques, des dossiers ne peuvent pas être actualisés », précise le régime dans un communiqué. C’est uniquement dans ces cas spécifiques que l’Agirc-Arrco a envoyé un courrier. Une démarche qui va se poursuivre jusqu’au 13 avril prochain.

Ceux qui l’ont reçu doivent alors simplement fournir le document demandé à l’adresse indiquée dans le courrier. Si la démarche n’est pas effectuée, la caisse ne pourra pas calculer le nouveau taux de CSG qui s’applique, ce qui expose le retraité à une pension injustement réduite, ou à l’inverse un trop-perçu à rembourser. Pour faire un point sur sa situation, il faut se rendre sur son espace personnel Agirc-Arrco. Pour rappel, le taux de CSG ne peut pas dépasser 8,3 % sur les pensions de retraite.