Dans l’immobilier d’ultra-luxe, une région concentre 40% des transactions du marché français. Voici laquelle et pourquoi.

La région en question récolte le fruit de sa proximité avec un pays où les prix du mètre carré dans le luxe sont encore plus élevés.

© Capital/Freepik

– La région en question récolte le fruit de sa proximité avec un pays où les prix du mètre carré dans le luxe sont encore plus élevés.

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Avec un prix moyen de 9 500 euros le mètre carré sur le marché de l’immobilier résidentiel classique à Paris, il est naturel de penser que la région capitale concentre l’essentiel des transactions dans l’ultra-luxe. Le réseau d’agences immobilières Daniel Féau vient d’ailleurs de conclure une vente à 49 400 euros le mètre carré à Paris… Pourtant, ce n’est pas l’île-de-France mais une région du sud qui compte le plus grand nombre de ces opérations à plus de 10 millions d’euros. Si vous songez à la Nouvelle-Aquitaine, avec les villas de milliardaires sur le bassin d’Arcachon, vous avez encore tout faux ! «La» région de l’ultra-luxe, c’est Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où se déroulent bon an mal an 40% des transactions de ce marché, selon les données communiquées par Belles Demeures le 13 juin.

Une performance tirée par le département des Alpes-Maritimes, avec des prix médians de… 22 millions d’euros à Saint-Jean-Cap-Ferrat, 12,5 millions à Villefranche-sur-Mer et 10 millions à Antibes et Cannes. La Nouvelle-Aquitaine ne joue pas dans la même cour, les prix médians de l’ultra-luxe n’excédant pas 4,6 millions d’euros à Lège-Cap-Ferret, 4,5 millions à Anglet, et 4,1 millions à Soorts-Hossegor.

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95% des clients achètent en cash

«Depuis une dizaine d’années, les prix de l’immobilier de très haut de gamme augmentent de 5% à 6% par an à Cannes, avec maintenant sept à huit belles transactions de plus de 10 millions d’euros chaque année, ce que nous observions rarement avant l’épidémie de Covid. Il faut dire que Cannes est une ville qui vit toute l’année, à la différence de Saint-Tropez (Var)», témoigne Jean-Claude Annaert, directeur général de Michaël Zingraf. Saint-Tropez où ce réseau d’immobilier de luxe, principalement implanté sur la Côte-d’Azur, a tout de même vendu en mars une très belle maison à plus de 100 millions d’euros !

Les Alpes-Maritimes tirent également avantage de leur proximité avec Monaco. «Vivant dans de «petits» appartements, en raison d’un prix du mètre carré aux alentours des 80 000 euros, nombre de résidents monégasques s’achètent une villa à Villefranche», explique Jean-Claude Annaert. Son réseau réalise ainsi l’essentiel de ses ventes sur le marché des résidences secondaires, auprès d’une clientèle à plus de 60% étrangère et qui achète à 95% en cash.

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