Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg et Wolfram Britz, maire de Kehl, s’adressent à Brigitte Klinkert, co-présidente du Bureau de l’Assemblée parlementaire franco-allemande.

En raison de la détresse croissante causée par le renforcement des contrôles à la frontière entre la France et l’Allemagne dans l’agglomération Strasbourg-Kehl, Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, et son homologue de Kehl, Wolfram Britz, ont adressé une lettre à Brigitte Klinkert à l’occasion du 40e anniversaire de l’accord de Schengen. La députée française est co-présidente du Bureau de l’Assemblée parlementaire franco-allemande.

Dans leur lettre commune, les deux maires informent la députée des conséquences des contrôles renforcés à la frontière mis en œuvre par le nouveau gouvernement fédéral allemand. En effet, les contrôles posent des difficultés très concrètes dans le quotidien des habitants du bassin de vie rhénan : temps de trajet allongés pour se rendre au travail, que ce soit en voiture ou en transports en commun, difficulté pour les enfants et adolescents qui doivent soudainement présenter leurs papiers d’identité sur le chemin de l’école, conséquences négatives sur l’économie locale et le commerce en particulier.

La lettre commune adressée au chancelier Friedrich Merz début mai étant restée sans réponse à ce jour, Jeanne Barseghian et Wolfram Britz demandent à Brigitte Klinkert d’intervenir, par l’intermédiaire de l’Assemblée parlementaire franco-allemande, afin que l’intensité des contrôles soit ramenée au niveau qui prévalait avant le 8 mai 2025.