Envoyez les meilleures défenses européennes, ils les transformeront en passoire. Après en avoir infligé cinq à l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a marqué l’Atlético de Madrid au fer rouge, pour leur premier match de la Coupe du monde des clubs, avec quatre buts au compteur. Idéal pour lancer cette nouvelle compétition, à peine deux semaines après le titre européen.

Alors que tout le monde se demandait dans quel état les troupes de Luis Enrique allaient aborder ce tournoi aux Etats-Unis, la réponse a vite été trouvée. « On va se découvrir nous-mêmes lors de cette compétition. Le but est de marquer l’histoire, a reconnu l’entraîneur parisien après la victoire face aux Espagnols. On l’a déjà fait, c’est très positif, mais on ouvre un nouveau chapitre. On doit montrer que l’on est capable de se réinventer. C’est un très beau challenge pour l’équipe. »

« Et maintenant on fait quoi ? »

Et notamment pour les jeunes de l’équipe qui n’ont pas eu bien longtemps à souffrir avant de remporter la Ligue des champions, pendant que des Marquinhos et des Kimpembe ont attendu pendant des années. « Aujourd’hui, je fais partie des plus expérimentés, a confié le capitaine brésilien sur DAZN. J’essaie d’aider et de motiver les gamins, parce qu’ils ont gagné très jeunes. Et maintenant, on fait quoi ? Il faut continuer à bosser, à avoir des objectifs et de la motivation. »

Message reçu par toute l’équipe. A peine le succès contre les Colchoneros acquis, les Parisiens avaient déjà la tête à leur deuxième match de poule face à Botafogo dans la tête. « C’est ça l’envie, on veut faire une saison historique, elle est déjà historique, mais si on peut ajouter cette nouvelle compétition, la première fois que ça se passe, c’est encore plus incroyable », a indiqué Vitinha, encore auteur d’un match monstrueux face à l’Atleti au milieu de terrain.