La messagerie principale, dédiée aux conversations privées, n’affichera pas de réclames, qui feront leur apparition dans un autre espace de la plateforme. Il s’agit d’un pas important pour monétiser davantage ce service aux 3 milliards d’utilisateurs.
C’est un séisme profond qui prend la forme d’une révolution de velours. Dix ans après son acquisition pour 19 milliards de dollars, le géant des réseaux sociaux Meta ouvre sa messagerie reine WhatsApp à la publicité. «Ce déploiement se fera dans le monde de manière progressive», souligne Nikila Srinivasan, vice-présidente chargée du «business messaging», soit les outils à disposition des petites et grandes entreprises pour utiliser WhatsApp comme outil de service client et de communication. Si cette tendance reste timide en France, elle est massive dans d’autres marchés comme l’Inde ou le Brésil.
Une telle décision a longtemps été impensable pour ce service, dont le principal argument est la sécurisation totale des échanges. Intercaler des réclames pour des voyages, de la maroquinerie ou des produits de beauté au milieu des conversations personnelles et professionnelles des trois milliards d’utilisateurs mensuels du service aurait laissé penser que le groupe américain scannait à la loupe…
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