Les trente œuvres au programme de la nouvelle saison ménagent peu de surprises. À l’image d’un management qui, des grèves des danseurs à la nomination d’un directeur musical, laisse beaucoup de questions en suspens.

Il va falloir choisir ses soirées à l’Opéra cette saison. Si, en danse, cette dernière s’illustre par un soin particulier apporté au développement du répertoire contemporain sur pointes et la reprise des grands ballets écrits pour la troupe, en lyrique, la programmation ne soulève pas, du moins sur le papier, un enthousiasme débordant. À côté de quelques reprises attendues – et de certaines qu’on aurait préféré éviter -, beaucoup de nouvelles productions (qui sont au nombre de sept sur dix-sept spectacles) sont plutôt pour amateurs éclairés.

En dehors du cercle wagnérien, et au-delà de la direction de Pablo Heras-Casado, le grand public se réjouira-t-il des deux premières journées du Ring, mises en scène par Calixto Bieito dans le prolongement de son Or du Rhin  tristounet (qui avait certes été plombé par des problèmes de distribution) ? Pas sûr… De même, si l’on est heureux du retour de Nixon in China  de John Adams, dans la mise en scène inventive de Valentina Carrasco et toujours…

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Le Figaro

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