DÉCRYPTAGE – Le dirigeant du groupe aura quitté le Losange dans moins d’un mois. En pleine crise de l’industrie automobile européenne, le constructeur s’empresse de trouver un successeur.
Renault n’est pas une entreprise comme les autres. C’est un « étendard politique », convient une source proche de l’exécutif. Et une entreprise dont l’État détient 15 % du capital.
Comme beaucoup d’autres, les membres de l’exécutif et le patron de l’Agence des participations de l’État, Alexis Zajdenweber (à ce titre, administrateur de Renault) sont « tombés des nues », selon un proche du dossier, quand Luca de Meo les a informés, jeudi dernier, en même temps que le président du groupe, Jean-Dominique Senard, de son intention de démissionner de ses fonctions et de quitter Renault.
« Nous avons bien compris que la proposition qui lui avait été faite à l’extérieur de Renault était irrésistible », sourit une source publique. « C’était brutal, mais il n’y aurait de toute façon pas eu de bon moment pour le faire », commente un acteur du dossier, pressé de se concentrer sur la suite et sur le recrutement dans les meilleurs délais d’un nouveau patron. Dimanche après-midi, avant…
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