Appelée aussi anémie falciforme, cette maladie génétique héréditaire touche les globules rouges », explique Barbara Cardoso, de la Maison de l’Afrique, association nantaise qui a pris l’initiative d’informer le grand public, en partenariat avec l’association Congo perspectives.
Alors que la drépanocytose est d’abord asymptomatique, elle peut rapidement provoquer des anémies, des pneumonies, des méningites, voire des AVC et devenir mortelle. D’où l’importance de la diagnostiquer le plus vite possible. « Aujourd’hui, précise Barbara Cardoso, on recense 300 000 nouveaux cas par an dans le monde ; y compris en France et non plus seulement en Afrique et en Inde, du fait des mouvements des populations. »
Les progrès de la médecine permettent d’augmenter l’espérance de vie des personnes affectées et la recherche continue de s’intensifier. Deux conférences auront lieu jeudi 19 juin, dans les locaux de la faculté de médecine à Nantes. La première, à 10 h 30, intitulée Parlons-en, décrira cette maladie qui peut toucher tout le monde, à tout âge ; elle sera animée par le professeur nantais Jacques Barrier.
Au cours de la seconde conférence, à 12 h 30, le professeur Clément Ikapi évoquera les conséquences de la maladie, y compris sur le plan économique, ainsi que la recherche et l’avancée des traitements.
Jeudi 19 juin, à 10 h 30 et 12 h 30, faculté de médecine, 1, rue Gaston-Veil, à Nantes. 06 32 07 23 19. congoperspective@gmail.com