PORTRAIT – Le champion belge, qui fête ses 80 ans ce mardi, a outrageusement dominé les années 1960 et 1970 et demeure sans égal.

Merckx. Voisin de palier de Pelé, Ali, Borg ou Spitz dans les années 1970. Merckx, un nom qui résiste au temps, aux modes. Un souffle, une collection de records. Presque tous les records du cyclisme. Eddy Merckx, le légendaire, fête ce mardi ses 80 ans. Merckx, une gueule. Des traits eurasiens, un regard hanté par une mélancolie tenace. Il promenait un peu d’Elvis Presley dans les coiffures ou les postures. Merckx, une force sauvage et une discrétion maladive. Un cri, une menace, un nom que le monde du sport a appris à écrire, à applaudir, à célébrer.

Jeudi dernier, pour lancer les festivités de son 80e anniversaire, Eddy Merckx a été reçu par le roi des Belges. « C’est un super cadeau. En 1969, le lendemain de ma victoire sur le Tour, j’ai été reçu par Sa Majesté le roi Baudouin. Après, j’ai été reçu par le roi Albert, qui m’a fait l’honneur de me nommer baron, et puis maintenant le roi Philippe pour échanger un maillot jaune. Ce sont de superbes moments », a résumé la légende au micro…

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Le Figaro

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